Le nombre de programmes d’arts de la Ville d’Ottawa et les niveaux de participation à ces programmes ont reculé ces dernières années
Les niveaux de participation aux programmes d’arts proposés par la Ville d’Ottawa, mesurés d’après le nombre d’heures de participation, ont reculé depuis les sommets atteints entre le milieu et la fin des années 2000. Dans le cas des arts de la scène, la participation a reculé de presque 40 % entre 2009 et 2018. Dans le cas des arts visuels, elle a reculé de plus de 25 % entre 2007 et 2017. La tendance à la baisse constatée au titre des niveaux de participation vaut aussi pour le nombre de programmes proposés, quoiqu’il y ait un certain décalage.
La participation aux programmes d’arts visuels a augmenté tant en 2014, 2015, et 2017. Soulignons aussi que les programmes du domaine des arts de la Ville d’Ottawa sont complémentaires aux programmes des organisations indépendantes du milieu. Il se peut donc que la croissance chez ces organisations ait compensé le recul du nombre de programmes de la Ville et des niveaux de participation.
L’analyse des données de l’Enquête sociale générale de Statistique Canada de 2010 révèle une forte corrélation entre la participation à des activités culturelles et les indicateurs de santé et de bien-être. Aussi, il ne faut pas s’en étonner, il est plus probable que ceux qui ont participé souvent à des activités du secteur des arts estiment que les arts sont un volet important de leur qualité de vie et de la qualité de vie de leur communauté.
- Ville d'Ottawa. Service des parcs, des loisirs et de la culture.
- Conseil des arts de l'Ontario. The Arts and Quality of Life. 2010 (seulement disponible en anglais)
- Hill Strategies. The Arts and Individual Well-Being in Canada Connections between Cultural Activities and Health, Volunteering, Satisfaction with Life, and Other Social Indicators in 2010. 2013. (seulement disponible en anglais)
Les programmes de sports et de conditionnement physique de la ville d’Ottawa accusent un recul, mais les programmes de sports aquatiques ont le vent dans les voiles
Le nombre de programmes proposés et les niveaux de participation dans les domaines des sports, du conditionnement physique et des sports nautiques est d’un ordre de grandeur plus élevé que dans les arts et la culture. En 2018, la Ville d’Ottawa a proposé 31 400 programmes de sports aquatiques, 3 200 programmes de sports et 1 900 programmes de conditionnement physique, programmes présentés dans un vaste éventail d’installations municipales et communautaires.
La catégorie des sports aquatiques est de loin la catégorie de programmes récréatifs la plus importante de la Ville d’Ottawa. Aussi, tant le nombre de programmes proposés que le niveau de participation, mesuré en termes d’heures de participation, de cette catégorie ont augmenté de façon très appréciable.
À l’inverse, on a constaté depuis 2010, un recul des niveaux de participation dans les programmes de sports et de conditionnement physique, qui affichent un déclin de près de 60 % depuis 2010.
- Ville d'Ottawa. Service des parcs, des loisirs et de la culture.
Des subventions de la Ville d’Ottawa aident des résidants à participer à des programmes culturels et récréatifs.
En 2015, des résidants à faible revenu ont reçu, au total, un aide financière de 1,3 million de dollars dans le cadre du programme Main dans la main de la Ville pour pouvoir participer à des programmes culturels et récréatifs. Ces subventions aident à défrayer une partie des frais d’inscription à des programmes des résidants se trouvant dans l’une des situations suivantes : bénéficiaires d’aide sociale (Ontario au travail ou Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées), bénéficiaires d’une subvention pour la garde d’enfants, ou personnes gagnant un revenu inférieur au seuil de faible revenu.
Chaque personne ou membre d’une famille admissible peut obtenir un montant applicable aux frais d’inscription d’une valeur annuelle pouvant atteindre 170 $. Les personnes qui présentent une demande sont encouragées à payer au moins 25 % des coûts du programme. Un parent ou un tuteur peut transférer une partie ou la totalité de la subvention qu’il a reçue à un ou plusieurs enfants de son ménage.
La participation au programme augmente de façon appréciable depuis 2010, probablement en raison d’un examen du programme et du renouvellement de la stratégie de marque, sans oublier la distribution d’une affiche multilingue. Quand on compare les niveaux de participation de 2015 et 2009, on constate que 30 % de plus de résidants ont bénéficié du programme.
- Ville d'Ottawa. Service des parcs, des loisirs et de la culture.
- Ville d'Ottawa. Aide financière - Main dans la main. Consulté le 5 décembre, 2016.
Les services de la Bibliothèque publique d’Ottawa : toujours très en demande
Il ressort des tendances de fréquentation des bibliothèques locales de 2004 à 2015 qu’en dépit de certains changements dans les types de services utilisés, les services de la Bibliothèque publique d’Ottawa sont toujours très en demande.
Au terme de plusieurs années de recul modéré dans le milieu des années 2000, le nombre de détenteurs actifs de carte de bibliothèque a augmenté de près de 19 % entre 2008 à 2011, peut-être en partie en raison de l’état du marché de l’emploi dans la foulée de la crise financière de 2008. Depuis 2011, par contre, le nombre de détenteurs de carte a chuté de 9 %. Alors que la circulation annuelle a connu autant d’années de croissance que de déclin au cours de la dernière décennie, dans l’ensemble elle affiche une hausse de 11 %. La participation aux programmes de la Bibliothèque a également augmenté de 40 % entre 2007 et 2017. Par ailleurs, le nombre de visites en personne a chuté de 16 % depuis 2011.
- Conseil des Bibliothèques Urbaine du Canada. Key Performance Indicators. Consulté le 1 août 2019. (seulement disponible en anglais)
Après avoir augmenté de façon continue entre 2004 et 2007, la circulation aux bibliothèques s’est stabilisée au cours des 10 dernières années
Par « circulation à la bibliothèque publique » on entend le nombre de documents empruntés par les usagers. De l’ordre de 11,5 documents par habitant en 2017, la circulation par habitant à Ottawa est comparable à celle de Toronto et d’Edmonton. Vancouver et Calgary affichent les niveaux les plus élevés parmi les six plus grandes villes canadiennes.
Après un léger sursaut en 2006, le taux de circulation par habitant a stagné entre 11 et 12 documents au cours des 10 dernières années avant de chuter légèrement de 12 en 2015 à 11,5 en 2017.
- Conseil des Bibliothèques Urbaine du Canada. Key Performance Indicators. Consulté le 15 november 2019. (seulement disponible en anglais)