Les programmes et les installations

D’après les données compilées par le personnel de la Ville d’Ottawa, on dénombrerait 485 installations pour la création et(ou) la diffusion d’activités culturelles et de spectacles dans la ville. La liste regroupe des lieux publics, privés et sans but lucratif. Bien qu’il s’agisse de la liste la plus complète dont on dispose, elle n’est certes pas exhaustive.

Parmi ces installations, il y a une centaine de centres d’éducation artistique où les résidants peuvent s’adonner à leurs loisirs et parfaire leurs talents en danse, musique, théâtre et arts visuels. Il existe aussi 85 installations où on présente régulièrement du théâtre et des spectacles – du théâtre communautaire intime à l’auditorium de grande envergure. Enfin, on trouve aussi à Ottawa plus d’une centaine de clubs, de bars et des cafés où sont présentés des spectacles en direct.

Certaines installations clés sont exploitées directement par la Ville d’Ottawa, dont quatre centres (des arts) culturels, quatre studios, un immeuble où logent les archives centrales, cinq musées, sept galeries d’art et quatre théâtres. Et c’est sans compter la Bibliothèque publique d’Ottawa, un organisme municipal qui exploite 33 bibliothèques.

En sa qualité de capitale nationale, Ottawa accueille sept galeries d’art et musées nationaux, sources importants d’attraction de touristes et de production de retombées économiques. Et la Ville compte aussi 11 musées locaux mettant en valeur l’histoire, le patrimoine et la culture de la région.

Chaque année se déroulent à Ottawa plus d’une centaine de festivals, certains plus modestes à saveur locale, d’autres, des événements de renommée internationale. Un exemple de ce dernier type : le Festival de blues d’Ottawa, qui a attiré quelque 300 000 personnes en 2016.

Difficile de catégoriser clairement bon nombre des festivals d’Ottawa. Cependant, si on utilise le système de classification établi par le personnel de la Ville, le but premier de plus du quart de ces festivals est de célébrer l’identité culturelle, la plupart étant des festivals à caractère ethnique. Les autres grandes catégories : les arts multidisciplinaires, le cinéma et la musique, à hauteur respective de 17 %, 15 % et 12 %.

Selon une étude de 16 festivals menée par Festivals Ottawa en 2012, 83 % de leurs revenus étaient des revenus gagnés ou provenant de sources privées, moins de 4 % étant de source municipale.

En 2015, la Ville a présenté plus de 50 000 programmes récréatifs dans plus d’une centaine d’emplacements, dont dans des complexes récréatifs, centres communautaires, arénas, centres artistiques, écoles et parcs qui sont la propriété de la Ville.

Au fil des 10 dernières années, la croissance du nombre de programmes a excédé 80 %. Les programmes des sports aquatiques comptent pour une très large part de cette augmentation, la catégorie générale des sports, de sports aquatiques et du conditionnement physique pesant pour 80 % des programmes récréatifs proposés en 2015. À l’inverse, les programmes des arts visuels et de la scène n’ont compté que pour 6 % de l’ensemble des programmes. Les indicateurs du niveau de participation sont présentés ailleurs.

Le patrimoine d’une ville ou d’une communauté se reflète dans ses bâtiments, autres structures et sites qui ont une valeur historique, architecturale ou culturelle. Ces éléments visibles – ces hommages au passé – contribuent de diverses façons à la qualité de vie de la communauté.

Le patrimoine bâti d’Ottawa englobe un site classé au patrimoine mondial – le canal Rideau – ainsi que des centaines d’immeubles, de sites et de districts désignés au niveau national, provincial ou municipal. Dans ce nombre, on trouve plus de 300 immeubles désignés par la Ville en vertu des pouvoirs dont elle dispose aux termes de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, et plus de 130 immeubles patrimoniaux de désignation fédérale. En outre, la Ville compte 14 districts de conservation du patrimoine désignés regroupant au total des milliers d’édifices.

La majorité des immeubles désignés se trouvent dans le centre-ville mais on en trouve aussi un bon nombre dans les divers quartiers de la ville, surtout dans les villages ruraux d’Ottawa.