Ottawa compte le plus fort sentiment d’appartenance de toutes les villes Canadiennes
Dans chacune des six plus grandes villes canadiennes, la majorité de résidents âgés de plus de 12 ans ont déclaré avoir un plutôt fort ou très fort sentiment d’appartenance à leur communauté locale Lorsqu'on combine la cote des hommes et des femmes, Ottawa affiche un sentiment d'appartenance plus élevé que les cinq autres grandes villes du Canada. Dans quatre de ces six villes, la proportion de femmes ayant un sentiment d’appartenance fort ou très fort est plus élevée que chez les hommes. Les recherches indiquent une forte corrélation entre le sens d’appartenance à la communauté et la santé physique et mentale.
Les régions sont définies en fonction du territoire desservi par les bureaux de santé.
- Statistique Canada. Tableau CANSIM 105-0509
- Santé publique Ottawa. État de la santé mentale à Ottawa, juin 2018, Ottawa (Ontario) : Santé publique Ottawa, 2018.
La proportion de minorités visibles est relativement plus faible à Ottawa que dans les autres grandes villes
À Ottawa, en 2016, les minorités visibles comptaient pour 22 % de la population. Il s’agit de la proportion la plus faible parmi les six plus grandes régions métropolitaines canadiennes. À Toronto, les minorités visibles représentent maintenant plus de 50 % de la population.
Les peuples autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis) représentaient 5 % de la population totale du Canada en 2016. Bien que l’Ontario soit la province où on trouve le plus grand nombre d’Autochtones, ils ne comptaient que pour 3 % de la population d’Ottawa. Des six plus grandes villes canadiennes, c’est Edmonton qui enregistrait la plus forte proportion d’Autochtones, soit 6 %.
- Ville d’Ottawa. Portrait de la diversité : les peuples autochtones. 2010
- Statistique Canada. Enquête nationale auprès des ménages de 2011.
- Statistique Canada. Recensement de 2016. Ces données ont été obtenues par l’entremise du Consortium de données communautaires d’Ottawa.
Sur une période de 5 ans, une proportion relativement faible des résidants d’Ottawa y étaient déménagés de l’extérieur du Canada
Des taux élevés de mobilité résidentielle peuvent présenter un défi au plan de la cohésion de la communauté et du sentiment d’appartenance. Parmi les six plus grandes villes canadiennes, la proportion de résidants qui avaient déménagé durant la période de 2011 à 2016 était fort élevée, à savoir entre 38 % et 46 %. À Ottawa, elle était de 39 %. Dans chacune des six villes, les déménagements dans la même municipalité ont compté pour au moins la moitié de l’ensemble des déménagements. À Ottawa, 65 % des personnes qui sont déménagées l’ont fait ailleurs à Ottawa. Parmi les six villes, il s’agit de la plus forte proportion de changement de résidence au sein de la même municipalité.
À Ottawa, de 2011 à 2016, 4,1 % des résidants venaient de l’extérieur du pays. Il s’agit du plus faible taux parmi les six plus grandes villes canadiennes.
- Statistique Canada. Recensement de 2016. Ces données ont été obtenues par l’entremise du Consortium de données communautaires d’Ottawa.
Une forte proportion de la population de certains quartiers d’Ottawa est composée d’aînés vivant seuls
L’isolement social a une forte incidence sur la santé et le bien-être des individus et de la société. L’isolement social préoccupe grandement les aînés compte tenu du risque qu’ils soient moins en mesure de bien prendre soin d’eux-mêmes et de leur lieu de résidence.
Bien que vivre seul n’engendre pas toujours l’isolement social, il en résulte tout de même un risque plus élevé. La proportion d’aînés vivant seuls à Ottawa varie énormément selon les quartiers. Dans le quartier Woodroffe-Lincoln Heights, par exemple, ils comptent pour presque 22 % de l’ensemble de la population. Une forte concentration d’aînés peut accroître la probabilité qu’il y ait des interactions sociales et faciliter la prestation de services. Mais ce quartier en est un où l’indice de potentiel piétonnier est relativement faible (46 %), augmentant le risque que les aînés vivant seuls se sentent isolés. Par contraste, les aînés du quartier Kinburn ne comptent que pour 10 % de la population, 17 % d’entre eux vivant seuls. Alors que dans la Basse-ville une proportion élevée des aînés vivent seuls, l’indice de potentiel piétonnier y est plus élevé. Il s’ensuit la possibilité de davantage d’activité physique et d’interactions sociales, de même qu’une accessibilité plus grande aux services.
- Étude de quartiers d’Ottawa. Consulté le 7 mars 2017.