Les mises en chantier à Ottawa contnuent de fluctuer
Ottawa affiche année après année des hausses de mises en chantier domiciliaires pendant les huit ans de 1995 à 2002. Il y a eu léger déclin de la construction de maisons unifamiliales détachée entre 2002 et 2016 et malgré une augmentation modeste des mises en chantier d’unifamiliales en 2012, les taux demeurent sous les niveaux de 2002. Tous types domiciliaires confondus, on constate une augmentation de 7 % entre 2015 et 2016, en raison de la hausse des maisons de ville.
- Le Conference Board du Canada. Economic Insights into 13 Canadian Metropolitan Economies. Metropolitan Outlook 1, Winter 2016. (seulement disponible en anglais)
- Nombre total de mises en chantier, Canada, provinces et régions métropolitaines, 1990–2016, Données sur le marché de l’habitation, Société canadienne d’hypothèques et de logement (mars 2017) consulté le 10 octobre 2018
Le parc d’immeubles à bureaux s’élargit et les taux d’inoccupation sont à la hausse
Du milieu à la fin des années 1990, Ottawa a enregistré une diminution importante des taux d’inoccupation des immeubles commerciaux lors de l’expansion rapide du secteur de la technologie. Puis, s’en est suivie une hausse presque aussi marquée de ces taux dans la foulée de la récession de 2001. Qu’il ait fallu plusieurs années pour que ces taux atteignent leur apogée tient au fait que certains immeubles étaient en construction et pas encore sur le marché quand la bulle a éclaté. Cela reflète aussi la dimension pluriannuelle des baux commerciaux, reportant le moment où des locaux vacants font leur entrée sur le marché.
Il a résulté de la croissance soutenue du parc immobilier de 2003 à 2016 un ajout de plus de 900 000 mètres carrés de locaux à bureaux, une hausse de 32 %. La construction et la rénovation d’immeubles, pour répondre aux besoins fédéraux en milieu de travail amélioré, a engendré des taux d’inoccupation plus élevés des immeubles plus vieux et non rénovés. Est aussi à la hausse le nombre de locaux sans bail dans certains des nouveaux immeubles des secteurs centraux de la ville, surtout ceux construits sans que n’aient été conclues au préalable des ententes avec des locataires.
- Ville d'Ottawa. Rapport annuel de 2004 sur le développement.
- Ville d'Ottawa 2017. Rapport annuel de 2016 sur le développement
Les tarifs de location et les taux d’inoccupation des immeubles à bureaux d’Ottawa sont relativement faibles
À moins de 20 $ le pied carré en 2016, Ottawa a enregistré le deuxième tarif moyen de location le plus faible pour des locaux de grande qualité (« catégorie A ») parmi les six plus grandes villes canadiennes.
En 2016, le taux global d’inoccupation des locaux à bureaux et des locaux industriels à Ottawa était le troisième plus faible des six villes. On y a enregistré l’une des plus faibles hausses du taux moyen annuel d’inoccupation depuis 2012, juste derrière Toronto.
- CBRE Research. Perspectives du marché canadien de l’immobilier commercial : rapport 2016. 2016 Consulté le 11 avril 2016.
- Ville d'Ottawa 2017. Rapport annuel de 2016 sur le développement.