Santé mentale

Alors que 72 % des Ottaviens ont une perception positive de leur propre santé mentale, bon nombre doivent composer avec des problèmes à cet égard.

La majorité des problèmes de santé mentale se manifestent avant l’âge adulte. De 2010 à 2015, on a observé une augmentation marquée des visites pour problèmes de santé mentale à l’urgence du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, donnant à penser qu’il est de plus en plus difficile de traiter les problèmes avant que ne survienne une crise. Durant la même période, l’Hôpital Pinecrest Queensway a signalé une hausse de 46 % des consultations pour problèmes de santé mentale à son service des urgences.

Il ressort d’un sondage mené en 2015 que plus de 90 % des Canadiens estiment qu’il faut en faire davantage pour améliorer la qualité et l’accessibilité des soins en santé mentale. Quelque 15 % des Canadiens ont reçu des services de santé pour une maladie mentale en 2009-2010, mais seulement 6 % des budgets des soins de santé au Canada est consacré à la santé mentale. Le gros des efforts sont consacrés au traitement de maladies plutôt qu’à la promotion d’une santé mentale positive.

En moyenne, à Ottawa, il y a 80 décès par suicide chaque année entre 2012 et 2016.

Les taux de suicide chez les hommes, tous âges confondus, sont beaucoup plus élevés que chez les femmes, comme partout ailleurs. Les taux varient aussi de façon marquée selon les groupes d’âge.

À l’échelle du Canada, le suicide est la principale cause de décès chez les jeunes et les jeunes adultes. Chez les jeunes Autochtones, les taux de suicide sont de cinq à six fois plus élevés que chez les autres jeunes.

Bien que le taux d’hospitalisation pour automutilation ait suivi les tendances provinciales et nationales entre 2012 et 2016, ces statistiques ont considérablement chuté en 2017 pour revenir à la tendance observée au début de la décennie.

Les taux d’hospitalisations pour automutilation en Ontario semblent intimement liés au niveau de revenu.  Le taux du groupe des 20 % au plus faible revenu est plus du double de celui du groupe des 40 % au revenu le plus élevé.